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Les soi-disant « 2 milliards de plus pour la CPEG » : un pseudo-scandale inventé de toutes
pièces par les ennemis des services publics


1. Les partis de droite (Le Temps du 23 mars 2022) prétendent que l’État aurait été obligé de trouver « 2 milliards supplémentaires » pour recapitaliser la CPEG (Caisse de pensions de l’État de Genève), à cause d’une décision prise par le Comité de la Caisse, en décembre 2019.


2. Pour rappel, en mai 2019, le peuple démocratiquement avait accepté de recapitaliser la CPEG : la loi 12228 avait été préférée à une loi de la droite qui démantelait les pensions de retraite et d’invalidité des infirmières, des enseignants et des agents de sécurité. La loi 12228 votée par le peuple permettait aussi à la CPEG d’accepter comme apport en capital des terrains constructibles, qui seront ainsi soustraits à la spéculation immobilière. Pour le PLR, rien d’étonnant. En effet, il est financé par les spéculateurs : moins d’argent pour la CPEG, c’est davantage de terrains pour les spéculateurs ! Mais il y a plus grave : en utilisant l’argent gagné en bourse par la CPEG en 2019 (+10.3% de la fortune) au profit de l’État, selon les vœux de la droite, la CPEG aurait fragilisé sa sécurité financière (art. 65 LPP) - comme l’a démontré la perte subie au premier trimestre 2020 (moins 5.3%) - et donc l’avenir des pensions des assurées.


3. D’où vient la « sous-capitalisation » de la CPEG ? Il s’agit d’un choix de capitalisation partielle fait par des magistrats radicaux (aujourd’hui PLR) et PDC au tournant des années 1980 (Babel et Ducret, soit la capitalisation à 50% de la CIA, une des ancêtres de la CPEG). Ce choix a évité à l’État - et donc aux salarié.e.s contribuables - de payer des milliards pour capitaliser les caisses de retraite des fonctionnaires à 100%, en période de forte inflation (1).

1. Ce choix de capitalisation partielle fait à l’époque n’a pas toujours été compris. Ainsi, sans saisir le choix de la capitalisation partielle, le quotidien « La Suisse », aujourd’hui disparu, titrait le 30 janvier 1992 : « Retraite des fonctionnaires, trou de 1,4 milliards ».

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